Interviews croisées de Globetrotters

Dans l'avion pour Amandine, aujourd'hui pour moi, nous avons tous deux répondu à quelques mêmes questions, sans connaître les réponses de l'un et de l'autre (oui, cela paraît évident en ce qui concerne Amandine puisque je n'avais pas encore écrit...).

Rdv dans huit mois pour un bilan complet!

Et d'ici là, bonne lecture, désolé si certains trouvent ça cucul ou nian nian!

Pourquoi le grand voyage de 2012?

Je voulais avant tout retrouver d’une façon différente la vie de « patachon » que nous avons connu en Audit Interne, lorsque nous étions l’un et l’autre toujours par monts et par vaux, et faire un break dans ma vie professionnelle, réfléchir à ce que j’ai envie de faire après car j’avoue ne pas encore être persuadée d’être faite pour la Finance ou plutôt que la Finance soit faite pour moi!

Enfin, je suis contente de pouvoir vivre une aventure extraordinaire, qu’un jour je serai fière de raconter à nos enfants et petits-enfants.

Pourquoi l’Amérique Centrale & Latine?

C’est un continent sur lequel je me suis rendue plusieurs fois : j’ai visité le Sud du Pérou en 2007 avec mon amie d’enfance, Justine, et je suis allée plusieurs fois en mission au Brésil où j’ai eu l’occasion de découvrir les principales villes et attractions (Rio, SP, Salvador, Florianopolis et l’île de Santa Catalina, les chutes d’Iguaçu). Cependant, avec à chaque fois un sentiment de ne pas en avoir vu assez et une énorme envie d’y retourner.

J’avais donc vraiment envie de pouvoir m’immerger sur une longue durée sur ce continent, dont la population est si sympathique et accueillante. Et c’est également l’occasion pour nous d’apprendre une nouvelle langue puisqu’aucun de nous ne parle espagnol!

Qu’as-tu envie de découvrir en particulier et qu’attends-tu au final de ce voyage?

Pour l’Amérique Centrale, j’ai tout particulièrement envie de découvrir les civilisations maya et aztèque qui ont l’air passionnantes, ainsi que la nature et la végétation luxuriantes du Costa Rica.

Pour l Amérique Latine, la Patagonie, le Salar d’Uyuni en Bolivie et l’Amazonie et le Nordeste du Brésil car ils répondent à mes rêves de grands espaces, et Buenos Aires, car j’ai entendu dire que c’était une capitale vraiment magique.

Mais au-delà d’en prendre plein les yeux, ce dont je ne doute pas, j’espère que je vais réussir à m’ouvrir suffisamment aux autres pour faire un maximum de belles rencontres et rentrer bilingue en espagnol!

Ah et aussi, si j'arrivais à perdre entre 5 et 7 kgs de mon actuelle surcharge pondérale, grâce aux treks et pas à la turista, ce serait parfait! ;-)

Qu’est-ce que tu appréhendes le plus concernant ce voyage?

 
Indéniablement le manque au sens général : le mal du pays, de ma famille et de mes amis, le manque de confort et le manque de la bonne bouffe française ! 9 mois, de ce point de vue, ça peut être long!

Et j’espère également que nous ne nous retrouverons pas dans une situation dangereuse pour nous, surtout si c’est nous qui l’avons provoquée!

Pourquoi es-tu contente d’avoir Benoît comme compagnon de voyage?

Pas pour l’organisation ! Benoît est un homme de terrain, qui une fois sur place, montre toutes ses qualités de globe-trotter.

Benoît a le contact avec la population locale beaucoup plus facile que moi et il n’hésitera pas à essayer de parler en espagnol, bien qu’il ait fait nettement moins d’Assimil que moi avant le départ.

Idem pour les négociations, c’est vraiment son truc (tous les souvenirs de vacances que nous avons ramené, c’est lui!) et je sais qu’il aura à cœur que nous tenions notre budget, donc il se montrera intraitable !

En tant qu’éternelle indécise, je suis également contente de pouvoir m’appuyer sur Benoît pour trancher quand il y a besoin de le faire. Mis à part quand d’autres voyageurs lui mettent le doute en affirmant qu’il va rater un lieu exceptionnel, car il est beaucoup plus perméable que moi à ce genre de remarques.

Enfin, je sais que Benoît va prendre soin de moi, il a toujours tendance à se surcharger pour épargner mon dos, il me gonfle mon oreiller de voyage, il m’aide dans les treks quand j’ai du mal à monter ou descendre, bref c’est un compagnon de voyage super attentionné. J’arrête là, sinon on va me reprocher de virer « gnangnan » ! (Spéciale dédicace à V. Blllllllllll…).

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Pourquoi le grand voyage de 2012?

Une fenetre d’opportunité telle que celle qui s’est présentée à Amandine et moi-même devait être saisie ! Jeunes et dans la force (et les formes, merci aux fêtes de fin d’année 2011…) de l’âge, sans petits singes, après 6 ou 7 ans de vie professionnelle, il n’y avait pas trop à hésiter.

J’ai aussi pensé à ma mère. Si elle avait encore été de ce monde, elle aurait sans doute été la plus fervente lectrice du présent blog, elle qui était plus au moins cantonnée aux murs de l’appartement familial depuis déjà pas mal d’années. Elle aurait complètement adhéré au projet et m’aurait encouragé encore plus à y aller!

Et puis si j’avais encore des réticences, Amandine m’avait dit qu’elle tenait à ce projet, et partirait de toute façon. Je n’ai pas voulu savoir si c’était du lard ou du cochon, j’ai béni celle qui me mettait un petit coup de pied au cul, et ai dit « Go!».

Pourquoi l’Amérique Centrale & Latine?

Amandine et moi avons déjà tous deux fait pas mal de pays d’Asie, et nous voulions tous deux limiter les vols en avion au cours du périple. En plus, je crois qu’on aurait eu bien du mal à se décider sur une « short-list » de pays qui nous aurait tous deux satisfait. J’ai trop de mal à faire des choix qui demandent au préalable de s’être bien renseigné sur les différentes options, ce que j’ai toujours du mal à faire avant d’être au pied du mur… !

L’avantage de la zone choisie, c’est que je pourrai arrêter de me targuer d’avoir quelques rudiments en Portugais (quoi que, on y passe quelque semaines à la fin du séjour après tout… !), et plutôt dire, je l’espère, que « yo hablo español! »

Qu’as-tu envie de découvrir en particulier et qu’attends-tu au final de ce voyage?

J’ai envie de redécouvrir ce que c’est que d’avoir du temps pour soi, en coupant les ponts autant que possible avec les tracas du quotidien à Paris, afin j’espère, de pouvoir au retour, mieux saisir les opportunités qui existent et ne nécessitent finalement pas de partir à l’autre bout du monde...

J’espère que nous ferons beaucoup de rencontres et vivrons des choses qui nous ouvrirons toujours plus l’esprit, et que nous aurons l’occasion d’aider certains, ne serait-ce que d’un geste, en donnant un peu du temps que nous nous offrons à présent.

Et puis j’espère en rendre pas mal jaloux, de ceux qui collectionnent (comme moi), les tampons sur un passeport, ceux qui aspirent aux expériences grand-angle, et plus généralement, ceux qui aspirent à changer de vie, car c’est au cours d’expériences de cet ordre que peut venir l’inspiration pour une voie vers autre-chose. J’espère même en rendre quelques uns suffisamment jaloux pour qu’ils sautent à leur tour le pas. Et puis, ils y a tous ceux qui ne peuvent pas, pour diverses raisons qui leur sont propres et qui ne nous envient pas moins pour autant...

C’est pour tous ceux-là qu’on fait un blog (qu’on essaiera d’alimenter aussi souvent que possible en fonction de nos accès toujours aléatoires à la toile) !!

Au final, j’attends de revenir grandi, Benoît II, plus fort, plus beau, plus intelligent que Benoit 1er, même si je sais que c’est difficile… ;o) Je veux vivre une GRANDE expérience à deux avec Amandine, que nous serons fiers et heureux de raconter à l’occasion!

Et, en particulier, pour les endroits / activités que j’ai hâte de découvrir / pratiquer, s’il faut en lister, je dirais dans l’ordre chronologique : plongées au Honduras, découverte des plages & jungle du Costa Rica, Terre de feu, Patagonie et Cordillère des Andes, Salar de Uyuni, , marcher sur l’équateur, la faune et la flore des Galápagos, et la Colombie dans son ensemble.

Qu’est-ce que tu appréhendes le plus concernant ce voyage?

Ce que j’appréhende le plus, concernant ce voyage, ce que je n’ai pas envie de vivre, c’est la vraie galère, celle qui peut tout gâcher, ou bien inquiéter inutilement (ou pire, à juste titre), famille et proches.

Secrètement, mais bon, dans une ligne, ce ne sera plus un secret pour vous, je pense à mon appendicite, que j’ai toujours et que je ne voudrais pas qu’on m’enlève au fin fonds du Guatemala, dans une campagne argentine, ou dans le Salar de Uyuni…

Les autres risques potentiels, je ne veux même pas les évoquer ! Sachez seulement que nous veillons toujours à éviter autant que possible de nous mettre dans des situations à risque. Après, au final, ici ou ailleurs, nous sommes tous soumis aux contingences, même sans quitter notre nid douillet !

Pourquoi es-tu content d’avoir Amandine comme compagnon de voyage?

Quelques uns des maître-mots lorsqu’il s’agit de préparer et assurer le bon déroulement d’un voyage, c’est organisation, planification, anticipation des problèmes afin de mieux profiter du quotidien. Et pour ça, ya pas à dire, Amandine, elle assure grave ! ;)

Au-delà de ça, qui d’autre qu’elle pourrait me supporter pendant 9 mois non-stop ?! ;o)

Je suis contente d’avoir Amandine comme compagnon de voyage, parce qu’il n’y a pas avec elle un jour sans rires, plaisanteries et bonne humeur, parce que généralement, les coups de blues et petits découragements, nous ne les avons jamais au même moment, parce qu’elle est courageuse dans les épreuves physiques, et que globalement, nous ne nous complétons pas trop mal que ça !!

Enfin, je suis content que nous puissions dans huit mois, regarder derrière nous, et nous dire : « On a fait ça tous les deux ! Où est-ce qu’on signe pour de nouvelles aventures ensemble?! »