Le craquage de maillot de bain de fin de séjour!

Publié le par dondeestanamandineybenoit

 

29/09/2012, Fernando de Noronha

Notre séjour aux Galapagos devait être l’étape la plus coûteuse de notre séjour, l’exception d’un voyage plus orienté routard que milliardaire. Nous avions décidé d’y consacrer une partie importante de notre budget (genre 18% sur 8 des 286 jours que compte notre périple), en nous basant sur les tarifs à partir de la France, et avions fait quelques arbitrages en conséquence, comme ne pas nous rendre sur l’Ile de Pâques depuis le Chili.

Mais cela, c’était avant de réaliser que les Galapagos pouvaient tout à fait se visiter autrement qu’en croisière, en indépendant, et ayant opté pour cette solution combinée à un package (onéreux) de 6 plongées, nous avons réalisé notre rêve de découvrir ces îles mythiques, à moindre coût (finalement plutôt 8% du budget) et d’une façon qui nous a tout à fait satisfaits.

Mais alors qu’allions nous faire du pécule amassé ? Il ne nous a pas fallu bien longtemps pour trouver la réponse à cette question… A peine avions-nous quitté nos îles d’exception que nous nous préparions pour en découvrir une autre : Fernando de Noronha, au Brésil !

Nous avions entendu parler à plusieurs reprises de cet endroit, réputé pour ses plages parmi les plus belles du Brésil (3 d’entre elles figurent chaque année au Top 10 des plus belles plages du pays) et ses fonds marins exceptionnels (Bon, et c’est aussi au large de cet archipel que le tristement célèbre vol Rio-Paris d’Air France s’était écrasé il y a 3 ans…), préservés au prix d’une politique environnementale plutôt exceptionnelle pour le continent, et nous mourrions d’envie de nous y rendre, tout en nous disant que ce serait sûrement pour un autre séjour au Brésil… En même temps, passant avec notre itinéraire dans les environs de Natal et Recife, d’où se prennent les vols pour rejoindre Fernando de Noronha, il aurait vraiment été dommage, alors que nous avions eu une bonne surprise au niveau de notre budget, de ne pas y passer quelques jours à la fin de notre séjour en Amérique du Sud…

P1060239C’est ainsi que nous avons réservé nos billets et 2 mois plus tard, nous nous sommes retrouvés sur cette île paradisiaque. Et lorsque nous utilisons le mot « paradisiaque », ce n’est pas un abus de langage… Toutes les images que vous avez pu voir pour les publicités pour du gel douche, des barres chocolatées à la noix de coco ou encore de l’adoucissant « Fraîcheur Tropicale » ne sont rien à côté de ce que nous avons découvert là-bas !

Même si nous avions des économies, Fernando de Noronha, c’est encore plus cher que les Galapagos : les billets coûtent 60% de plus, les taxes d’entrée dépassent au bout de 5 jours le droit d’accès aux Galapagos pour un séjour illimité (et ils mettaient en place le lundi suivant notre départ un droit d’accès au parc national de 50 euros pour 10 jours, ouf, nous y avons échappé de justesse !), le logement est 3 fois plus cher, les plongées sont au même prix…en euros et pas en dollars, bref le paradis, ça a un prix ! Nous avons donc dû nous faire à nouveau à manger durant tout notre séjour et nous loger dans la chambre la plus riquiqui de l’île, et la plus petite que nous ayons eu du séjour : dans les combles, avec un matelas et à peine la place de faire rentrer nos 43 kgs de bagages !

Ce fut donc une raison de plus, s’il en fallait, pour ne pas nous y prélasser, et nous pouvons vous garantir que nous avons profité à fond de Fernando de Noronha !!! Chaque journée était rythmée entre une demi-journée d’activité type plongée/ excursion en bateau / rando et l’autre demi-journée dédiée à la découverte de la quinzaine de plages paradisiaques de l’île entre balade, baignade, snorkelling (palmes-masque-tuba) et contemplation du soleil couchant ! Nous vous laissons admirer :

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Et Amandine a fini par voir des dauphins de près!

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Et pour les mauvaises langues qui diraient que ça y est, nous recommençons à nous embourgeoiser avant le retour à Paris, et bien, nous vous répondons que nous ne sommes pas les seuls à avoir succombé à la tentation en fin de voyage ! Nous avons rencontré, dans notre pousada, un petit couple d’allemands en fin d’études, Maike et Alex, qui rentraient au pays 3 jours avant nous après 6 mois de voyage, et qui avaient comme nous craqué, prenant carrément des billets de la veille pour le lendemain ! Et toc !

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Publié dans Kifs

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